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Sortie du diagnostic : Violence en ligne et justice numérique

27 septembre 2024 dans

VoxPublic, en partenariat avec l’Établi numérique, publie le diagnostic « Violence en ligne et justice numérique : quelle est la vision des associations françaises ? », réalisé auprès des associations françaises, qui partagent leur vision sur la justice numérique. Ce travail s’inscrit dans un projet plus vaste visant à dénoncer la responsabilité des plateformes de réseaux sociaux dans l’amplification de la haine et des discriminations en ligne, tout en promouvant une mobilisation collective de la société civile pour répondre à ces enjeux.

Une démarche participative avec des acteur⸱rice⸱s de terrain

Entre février et mai 2024, VoxPublic et l’Établi numérique ont conduit une série d’entretiens avec des associations non spécialisées dans les questions numériques mais expertes et très impliquées dans la lutte contre les discriminations. Les organisations interrogées [1] ont partagé leurs expériences face à la violence en ligne et aux enjeux de justice numérique. Ces échanges, d’une durée de 45 minutes à 1h30, ont permis de dresser un panorama de leurs pratiques et de leurs difficultés sur les réseaux sociaux.

Un outil pour renforcer l’action contre les discriminations et la haine en ligne

Le document issu de ces échanges a un double objectif. D’une part, il offre un support de travail pour des discussions approfondies autour de la discrimination et la haine en ligne. Il met en lumière comment ces organisations perçoivent les responsabilités des plateformes et les actions qu’elles estiment nécessaires pour promouvoir une justice numérique. D’autre part, il valorise l’expertise accumulée par les associations dans leur combat contre les violences en ligne, en leur donnant la parole sur un sujet souvent perçu comme réservé à quelques spécialistes.

Pourquoi ce diagnostic est important ?

Les réseaux sociaux jouent un rôle central dans la communication des associations interrogées. Toutefois, la violence qu’elles y rencontrent — allant des commentaires haineux aux campagnes de dénigrement des organisations — représente un défi majeur. Ce diagnostic met également en exergue l’inefficacité des politiques de modération des plateformes comme Meta (Facebook, Instagram) et X (anciennement Twitter) et l’insuffisance d’engagement de l’État. Finalement, ce document se conclut en ouvrant sur des perspectives d’actions collectives déjà envisagées par les associations interrogées.

Cliquez sur l’image, pour découvrir le diagnostic complet et en apprendre davantage sur la vision de plusieurs associations.